L'ego ne sait pas qu'il est une forme. De ce fait, il idolâtre la forme de son ego, il se prend au sérieux, plus il agit ainsi, plus il s'enorgueillit. Du coup, la forme de son ego s'épaissit pour devenir une forme tangible aux yeux de l'ego.
La forme que l'ego regarde devant un miroir est une illusion de complaisance. Autrement dit, l'ego a été calqué par les parasites psychiques depuis son esprit pour engendrer la forme dont ils avaient besoin pour vivre des expériences dans la matière.
De ce fait, ce sont les parasites psychiques qui font croire à l'ego que la forme qu'ils exploitent est réelle. L'ego étant assujetti à son intellect qui sert de plate-forme psychologique pour le maintenir connecté avec les parasites psychiques, il se fait leurrer par cette illusion qu'il entretient via la croyance.
Comment la forme de l'ego a pu voir le jour ?
Cette forme a vu le jour depuis la première pensée insufflée à l'ego dans sa psyché, celle-ci a été introduite dans la psyché avec l'autorisation inconsciente de l'ego. De ce fait, une liaison s'est créée avec l'intellect pour ensuite engendrer une forme expressive à travers les multiples expériences de l'ego dans la matière.
Ce sont toutes ses expériences émotionnelles qui ont renforcé cette illusion de la forme de l'ego. Il faut se demander pourquoi l'ego est une forme ? La raison est simple, c'est que les parasites psychiques ne peuvent pas habiter l'esprit, ils ont besoin d'une forme pour se véhiculer dans la matière. Pour ce faire, les parasites psychiques ont fait en sorte de déloger l'ego de son centre mental pour qu'il se retrouve à l'extérieur, c'est-à-dire dans l'un de ses deux pôles pour engendrer de la polarité et par le fait même la création de la forme de l'ego.
La forme de l'ego psychologique est la partie involutive de l'ego, tandis que l'esprit est la partie évolutive. Alors pour maintenir l'ego dans la forme involutive, les parasites psychiques font usage de la croyance, ils incitent fortement l'ego à la croyance.
Lorsque l'ego cessera de croire en son intellect, sa forme illusoire s'effondrera.
Mais qui a fait croire à l'ego qu'il était réel ?
Ce sont les parasites psychiques qui se dissimulent derrière l'intellect de l'ego. Ces parasites psychiques doivent demeurer dans l'ombre pour maintenir l'illusion que la pensée vient de l'ego et non d'eux.
Du coup, tant et aussi longtemps que cette illusion persistera, l'ego sera positionné dans la croyance en son intellect. Il faut savoir que la force des parasites psychiques réside dans l'art de la croyance. Pour maintenir l'ego associé à son intellect, voire à la croyance, les parasites psychiques vont bombarder la psyché de l'ego de pensées, et cela, en continu.
De cet état de fait, l'ego fera de l'intellect une réalité, mais dans les faits, il sera dans l'illusion que la pensée vient de lui. C'est pourquoi, il ne veut pas quitter son intellect pour ne pas se retrouver dans le vide sidéral de son esprit.
Cette illusion sur la fausse réalité de l'ego s'effondrera lorsque l'ego aura quitté consciemment son intellect, parce que sans l'appui de la croyance, la forme ne peut continuer d'exister.
Qu'est-ce qui donne de l'authenticité à la forme de l'ego ?
C'est l'intellect qui donne de l'authenticité à la forme de l'ego. Ce faisant, plus l'ego donne de la valeur à son intellect, plus sa forme se densifie et devient réelle aux yeux de l'ego. Cette réflexion de la forme de l'ego est due à la croyance, car l'ego voue un culte à sa propre forme qui n'est qu'illusion.
La croyance maintient l'ego dans la psychologie involutive, cette partie psychologique de l'ego ne cesse d'alimenter l'intellect qui en retour donne de l'authenticité à la forme de l'ego.
Plus l'ego est psychologique, plus la forme de son ego devient authentique, mais si l'ego se détache de son intellect, il prendra conscience de la dilution de la forme de son ego. Autrement dit, la forme de l'ego deviendra de moins en moins authentique.
La pensée, la croyance engendre la forme de l'ego et l'authenticité de cette forme s'accroit avec l'intensité de la croyance en l'intellect.
